Qu’elle soit d’origine naturelle ou artificielle, la lumière peut considérablement nuire à la qualité du sommeil. L’utilisation d’un masque de nuit permet d’optimiser le processus d’endormissement en augmentant l’obscurité. Focus sur les critères à prendre en considération avant d’en acquérir un.
Un pouvoir occultant primordial
Pour remplir sa fonction première et plonger son utilisateur dans l’obscurité, le masque de nuit doit être totalement opaque. Pour être 100 % occultant, la zone du masque qui recouvre les yeux et leur contour doit être noire, grise ou de couleur sombre. De cette manière, la lumière est filtrée, créant les conditions nécessaires au repos et à l’endormissement. À noter que l’opacité d’un masque de nuit ne dépend absolument pas de la matière dont il est fait puisqu’il en existe en tissu synthétique (nylon, polyester) ou naturel (coton, soie, cachemire) avec des degrés d’opacité similaires.
Une forme à ne pas négliger
Pour pleinement profiter de son efficacité, un masque de nuit efficace doit être ergonomique et adapté à la morphologie de l’usager. Un masque en mousse moulée à mémoire de forme avec doublure anti-cernes apporte un confort optimal tout en s’adaptant parfaitement à la forme du visage et des yeux. Un masque thermoformé en 3D profilé garantit une obscurité totale, ainsi que des cavités permettant aux yeux de respirer et de bouger sans ressentir la moindre gêne ou pression. La présence d’une sangle réglable évite aux cheveux de s’emmêler et permet au masque d’épouser les courbes du visage, s’assurant de rester en place lors de nuits agitées. À noter que certains modèles recouvrent également les oreilles pour atténuer le bruit.
La matière, pas qu’une histoire de goût
Bien que les textures douces et agréables soient généralement privilégiées, il convient de choisir une matière qui corresponde à ses besoins et à son utilisation. Un usager avec une peau sensible doit opter pour un modèle en cachemire, en satin ou en soie qui sont des tissus confortables et légers. Pour une personne qui a tendance à transpirer, le masque en polyester est à privilégier pour sa solidité et sa résistance dans le temps. Dans le cas d’un voyageur, une version en coton doux et souple sera bien plus adaptée à la situation. Si un utilisateur souffre d’insomnie, d’allergie ou de démangeaison, il peut s’orienter vers un masque conçu avec des matériaux hypoallergéniques et garantis sans latex.
Le prix, un facteur souvent décisif
Le prix d’un masque dépend de sa qualité (efficacité, durabilité), de sa matière et des fonctions qu’il propose. À titre indicatif, il faut compter moins de 10 euros pour un masque d’entrée de gamme en coton ou en matière synthétique. Une version thermoformée en 3D, moulée ou disposant d’un rembourrage en gel rafraîchissant coûte entre 10 et 25 euros. Le prix d’un masque en soie ou en cachemire se situe entre 25 et 80 euros. Quant au modèle connecté, il dépasse les 100 euros.
Plus qu’un simple accessoire, un masque de nuit convenablement choisi améliore la qualité du sommeil en rendant l’environnement propice à l’endormissement.