Certaines circonstances de la vie ont fait des milliers de Françaises des mères célibataires. Puisqu’elles se retrouvent toutes seules à éduquer leurs enfants et à leur procurer tout le nécessaire pour leur plein épanouissement, ces dernières rencontrent souvent des difficultés financières. Heureusement, pour éviter qu'elles contractent des dettes colossales, des aides sont allouées pour leur permettre de respirer une bouffée d’oxygène et de limiter la casse. Focus sur ces solutions !
La prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE)
La prestation d’accueil du jeune enfant, en abrégé PAJE, regroupe plusieurs aides destinées aux parents. On y retrouve :
La prime de naissance
Cette aide pour maman seule est une prime qui s’octroie sous conditions de ressources en fin de grossesse. Elle vise à préparer l’arrivée d’un enfant. La mère l’utilise pour faire face aux dépenses liées à la naissance d’un bébé, dont l’achat de mobilier et des équipements de puériculture.
L’allocation de base
Cette aide vient compléter les autres allouées dès la naissance. Elle est destinée à l’entretien et à l’éducation d’un enfant pendant ses premières années. Comme la prime à la naissance, l’allocation de base est aussi soumise aux conditions de ressources. Son montant varie entre 92,31 euros et 184,62 euros, ceci en fonction des revenus de la maman.
Le Complément de libre choix du mode de garde (CMG)
Cette aide s’adresse à la mère qui ne souhaite pas mettre son enfant à la crèche municipale. Si cette dernière opte donc pour le recours à une assistante maternelle, une nounou, un baby-sitter, elle pourra demander la CMG visant à couvrir jusqu’à 85 % des frais de garde. Toutefois, il existe des conditions à satisfaire avant de bénéficier de cette prime. L’un des parents doit exercer une activité professionnelle, s’inscrire au pôle emploi ou avoir un projet professionnel. La demande se fait également pour un enfant de moins de 6 ans et la durée de garde minimum est de 16 heures.
Le revenu de solidarité active (RSA)
Ce dispositif d’accompagnement social est destiné à un parent isolé. Si vous êtes une mère solo qui remplit les conditions d’octroi de cette aide, vous pourrez en jouir. En effet, vous devez résider sur le territoire Français de manière stable et être parent isolé, c’est-à-dire séparé, veuf, divorcé ou séparé ayant des enfants en charge. Le RSA s’adresse aussi à la femme enceinte qui ne vit pas en couple de manière déclarée et permanente, mais aussi ne partageant pas ses ressources. Pour ce qui est du calcul du montant, il se fait en fonction des ressources de la composition du foyer. Sa demande se fait auprès des caisses d’affiliation telles que la Caf ou la CMSA.